Ultimo appuntamento con Learn by Movies. Stasera il film d'azione di Olivier Marchal con Gérard Depardieu e Daniel Auteuil, candidato a otto premi Cesar 2005
36 Quai des Orfèvres
Titolo originale: 36 quai des orfèvres
Nazione: Francia
Anno: 2004
Genere: Drammatico
Durata: 110′
Regia: Olivier Marchal
Sito ufficiale: www.36lefilm.com
Cast: Daniel Auteuil, Gérard Depardieu, Valeria Golino, André Dussollier, Roschdy Zem, Daniel Duval
Produzione: LGM Productions, Gaumont
Distribuzione: Medusa
“36 quai des orfevres” altro non è che l’indirizzo del dipartimento di polizia per il quale lavorano i due protagonisti Lèo Vrinks (Daniel Auteuil) e Denis Klein (Gérard Depardieu). Questi due uomini hanno vissuto in competizione tutta la loro vita non solo sul lavoro ma anche nei sentimenti, infatti Vrinks ha sposato la donna amata da entrambi, e mai dimenticata da Klein, Camille (interpretata da un’affascinante Valeria Golino) ma la pista percorsa dai due per sgominare una sanguinaria banda di criminali porterà ad inaspettate conclusioni. Questo film è basato su una storia vera, quella dell’ex poliziotto Dominique Loiseau,che ha collaborato alla sceneggiatura e a cui è stato dedicato il film, il quale è stato accusato e incarcerato ingiustamente per corruzione, e di alcuni casi di cronaca francese accaduti negli anni ’80.
36 è un film dal ritmo serrato, in cui le atmosfere claustrofobiche della burocrazia francese si fondono con quelle della criminalità parigina. Marchal ci mostra la vita di questi poliziotti, da lui conosciuta molto bene, poiché è stato poliziotto egli stesso, e forse questo lo porta a trattare alcune scene in maniera un po’ troppo melodrammatica e fa troppo pesare il suo coinvolgimento emotivo.
I personaggi sono delineati abbastanza approfonditamente, Vrinks si distingue per i suoi metodi “non ortodossi” e allo stesso tempo per la sua etica e spirito di corpo, Klein messo in ombra dallo scomodo collega, si sente sconfitto in tutto e cova un forte rancore per l’ex amico. La vendetta è il sentimento che maggiormente spinge l’azione in tutto il film, sia dei “buoni” che dei “cattivi”.
Le scelte registiche di Marchal, sono abbastanza classiche, tralasciando qualche soggettiva o qualche inquadratura in cui la macchina da presa ha angolazioni particolari, il tutto confluisce a creare un’opera piacevole anche se non eccelsa, un thriller dal sapore europeo, con qualche strizzatina d’occhio a quello americano, con Auteuil e Depardieu ben calati nelle loro parti.
Una curiosità: il regista fa una piccola apparizione nel film, interpretando un criminale, Cristo, arrestato da Vrinks.
Fonte: www.flmup.com
La confrontation est rude entre Léo Vrinks (Daniel Auteuil) et Denis Klein (Gérard Depardieu).
L’un est chef de la BRI, l’autre est celui de la BRB. Tous deux enquêtent sur la même affaire, celle de braqueurs de transport de fonds particulièrement violents et efficaces. Alors que le directeur de la PJ change de fonction, la bagarre fait rage entre les deux hommes pour obtenir la place convoitée. Le duel Auteuil/Depardieu peut commencer.
36 quai des orfèvres est un retour en force du polar : très noir, viscéral et basé sur l’affrontement de ces deux flics au caractère complexe. On a là un film singulier comparé aux sorties actuelles puisqu’il ne mise sur aucun artifice pour plaire contrairement à beaucoup d’autres. Et si ce polar semble si réel, c’est avant tout grâce à la réalisation d’Olivier Marchal. Cet ancien flic, déjà auteur de Gangsters, passe cette fois au stade supérieur et démontre toutes ses qualités de metteur en scène. L’ambiance est sombre à souhait, limite glauque, en particulier grâce à la musique sur laquelle un énorme travail a été effectué. Les dialogues font vrai et sont parfois assez crus, à l’instar de quelques scènes violentes. Le cadrage, particulièrement resserré et permettant de voir toutes les imperfections de l’épiderme, rajoute à la tension du film et du jeu des acteurs, tous très bons.
Mais tous les critères ne réussite ne sont pas remplis. L’histoire, bien ancrée dans la réalité et basée sur un fait réel, n’est pas toujours convaincante. Le problème ne vient pas du fait que ce soit une fiction (c’est même un avantage), mais d’un manque de fond et d’explication. Les liens de l’affaire ne sont pas forcément clairs et il manque une relation de fond, un passé, entre les deux flics. De plus, le rythme particulièrement lent empêche le film de toujours accrocher. Bien que cela soit clairement un parti pris de réalisation, il en ressort qu’il aurait fortement gagné avec plus de tonicité.
36 quai des orfèvres s’adresse clairement aux amateurs de polar. Avec son rythme lent, ses plans très serrés et l’opposition de deux têtes d’affiche, il plaira aux fans du genre. Les autres auront un peu plus de mal à y trouver leur compte. En tout cas, voilà un film français assez atypique et intelligent pour le signaler.