LbM: Una lunga domenica di passioni

Titolo originale:  Un long dimanche de fiançailles
Nazione:  Francia, U.S.A.
Anno:  2004
Genere:  Drammatico
Durata:  134′
Regia:  Jeanne-Pierre Jeunet
Sito ufficiale:  www.unlongdimanche-lefilm.com

 
Cast:  Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Jean-Pierre Becker, Dominique Bettenfeld, Julie Depardieu
Produzione:  2003 Productions, Gerber Pictures
Distribuzione:  Warner Bros
Data di uscita:  07 Febbraio 2005 (cinema)

 

Si ricostituisce la coppia Jeunet-Tautou, in questo film che ha segnato il ritorno sulle scene del regista francese e della sua musa, l’indimenticabile Amélie.
Non più la favola metropolitana in una Parigi da sogno, ma una storia divisa tra la crudezza della guerra e un romantico amore dai toni melodrammatici ma mai patetici.

Mahtilde, che di Amélie conserva la freschezza e la bellezza dei particolari, rincorre la flebile certezza che il suo fidanzato Manech, partito per il fronte e lì condannato per automutilazione, non sia davvero morto, come una inoppugnabile testimonianza diretta le comunica con freddezza.

Sarà lei, con i suoi piccoli riti superstiziosi, la sua indefessa fede nella speranza e nel suo cuore che non mente, a riaccendere la debole fiamma che rischiarerà il suo percorso. Un percorso difficile anche fisicamente, per lei affetta da poliomielite, attraverso le storie di personaggi che hanno vissuto la stessa vicenda del suo Manech, che con lui hanno diviso la stessa trincea, e che le forniranno indizi utili e a volte persino contrastanti per rintracciare il filo rosso che conduce al suo innamorato.

Il regista ha voluto fortemente ricostruire sugli schermi questa storia tratta da un libro di Sébastien Japrisot. E l’ha ricostruita nel perfetto stile che aveva caratterizzato il suo “Favoloso mondo di Amélie”. Persino molti degli attori sono gli stessi che fedelmente lo hanno seguito nei precedenti lavori.

Forse ha peccato di stilismo, nel voler impregnare la storia di quei colori pastosi e fiabeschi che una fotografia da maestro (Bruno Delbonnel) esalta e rende indimenticabili, ma che nel precedente film erano più giustificati dai toni del racconto.
La ricostruzione del paesaggio magico della campagna francese (in digitale) si contrappone al crudo realismo della trincea, che restituisce intatto il senso spietato della prima guerra mondiale.

Lo stile epistolare del racconto si è rivelato modulabile a piacimento dal regista, attraverso l’espediente fortunato della voce fuori campo, che interviene per fermare e rilanciare il racconto, garantendo un totale controllo sul variegato, e forse un po’ dispersivo, materiale narrativo.

Forse la Tautou è rimasta ai nostri occhi carica di quella sottile aura magica della Amélie che tutti abbiamo amato, per risultare convincente in questo ruolo di ragazza sicura e determinata fino alla follia, quando ogni cosa sembra assicurare che tutto è perduto. In ogni caso, il viso pulito dell’attrice e l’intensa interpretazione del ruolo garantiscono la riuscita di un film che, a dispetto del pastiche stilistico (toni melo’, storia investigativa e war movie), è davvero un bel film.

 

Una breve rassegna stampa sul film:

 

Libération – Philippe Azoury et Gérard Lefort
La chose paraît familière : une superprode en costumes, en
décors, en morceaux de bravoure, en gueules fameuses (…),
bref “un monument” (…) riche en promesse de matinées
scolaires édifiantes. Or, pas du tout. (…) Plus proche du Bunker
de la dernière rafale, premier court de Jeunet et Caro, que du
Fabuleux Destin…, cet opus développe une fascination pour tout
ce qui relève du dézingué, mutilé, encastré, broyé. C’est par ce
goût des ténèbres que le film nous alpague.

Ciné Live – Grégory Alexandre
Si le romancier penchait pour un certain réalisme poétique,
Jeunet, lui, a opté pour la poésie tout court, la romance
ultra-fantasmée (…). Ce qui ne veut pas dire que sa
reconstitution d’une époque dramatique (…) ne file aucun
frisson. Surtout quand le bulldozer coupe enfin le moteur pour
une scène d’amour (…), de prison (…) ou de campagne (…).

Le Figaroscope – Marie-Noëlle
On est certes dans l’imagerie, parfois un peu statique, mais le
cinéaste cisèle avec un art admirable des scènes qui touchent
la mémoire collective, contiennent les souvenirs et les émotions
d’un peuple. L’entreprise est rare et noble.

Télérama – Aurélien Ferenczi
Un long dimanche de fiançailles émeut peu, mais séduit pas
mal. Jean-Pierre Jeunet ne s’approche guère du mélo
flamboyant auquel il a sans doute rêvé, mais les images
enluminées qu’il rassemble dans cet album d’antan ? ou
d’ailleurs ?, ne manquent pas de beauté.

Rolling Stone – Sabine Gros la Faige
Si l’on ne peut s’empêcher, surtout dans la partie “France des
années 20″, de lui trouver des airs d’Amélie (…), on applaudit à
tout rompre dès lors que le réalisateur pose sa caméra dans la
boue des tranchées. Centré sur le drame des fusillés pour
l’exemple, le récit prend alors une force émotionnelle qui fait
d’un beau roman au départ, un très grand film à l’arrivée.

Rock & Folk – Christophe Lemaire
Des costumes d’époque aux imposants décors en passant par
des mouvements de caméra démentiels (…), Jeunet fétichise
tout à l’extrême pour le plaisir des yeux. S’il n’y avait ce manque
d’émotion inhérent à son cinéma, Un long dimanche de
fiançailles friserait le génie.

Première – Olivier de Bruyn
Audrey est parfaite et dans un sens le film aussi.
Impeccablement scénarisé, mis en scène et photographié. (…)
Problème : cette impressionnante maîtrise formelle transforme
plus d’une fois la fiction en bel objet glacé. Cela dit, les réserves
(…) ne doivent pas gommer l’essentiel. (…) Si tous les films
français de cet acabit faisaient preuve de tant de qualités, on
serait ravis.

 

Una nota di Amélie Chauvet su
http://www.commeaucinema.com

Si vous avez aimé Amélie Poulain…

Après deux œuvres très personnelles co-réalisées avec Marc
Caro (DELICATESSEN et LA CITE DES ENFANTS PERDUS) et
un block-buster américain très réussi dans son genre (ALIEN LA
RESURRECTION), Jean-pierre Jeunet a gagné le cœur de
plusieurs millions de spectateurs à travers le monde lorsqu’il
nous a raconté LE FABULEUX DESTIN D’AMELIE POULAIN. Il
est aujourd’hui attendu au tournant avec son nouveau film, UN
LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES, adapté du roman de
Sébastien Japrisot…

Autant vous prévenir tout de suite, les inconditionnels de cette
fameuse Amélie – que ce soit du personnage, d’Audrey Tautou,
de l’esthétique, de la mise en scène, du scénario, des décors
ou de la photographie – ne devraient pas être déçu du voyage
dans le temps de leur héroïne. Ils trouveront en effet beaucoup
de points communs entre ces deux films, aux histoires pourtant
différentes mais à la réalisation très proche. Ceux qui avaient
simplement aimé Amélie oscilleront probablement entre
l’agacement du déjà-vu et l’appréciation certaine des multiples
qualités du film, son casting de seconds rôles en tête, nous y
reviendrons. Quant aux allergiques à Jeunet, qui n’accrochent
pas avec l’esthétique et la mise en scène propres au cinéaste,
n’essayez même pas, vous risquez l’overdose !
Mais pour nous, qui ne sommes ni accrocs ni réfractaires, le
spectacle mérite plus qu’un détour…

Casting royal pour les seconds rôles

Si l’amère impression de déjà-vu tient sûrement en grande
partie au fait que Jeunet ait choisi Audrey Tautou pour incarner
son héroïne Mathilde, on peut néanmoins lui tirer un grand coup
de chapeau pour le reste de son casting. Non seulement, il
déroule une liste de noms connus et reconnus, mais il a su
trouver pour chacun le rôle le plus pertinent qui soit.
Ainsi, et nous ne citerons qu’eux, nous restons bouche bée
devant les remarquables prestations de Jodie Foster (en
français) ou de Marion Cotillard (dans un petit rôle très difficile),
les classiques mais toujours aussi délicieuses interprétations
d’André Dussollier, de Ticky Holgado et de Dominique Pinon, ou
encore le charmant facteur incarné par un Jean-paul Rouve
décidément très éclectique.

Une esthétique entre deux teintes & en demi-teinte.

Jean-pierre Jeunet, dont on connaissait le goût certain pour ses
images aux couleurs souvent très marquées et son utilisation
régulière de filtres aux tons sépia ou jaune, ne déroge en rien à
son style avec ce nouveau long-métrage. Entre gris et jaune, le
film ne propose pas une scène qui ne soit “colorée”. Ainsi,
toutes les séquences – très réussies – de guerre présentent
une photographie aux tons dominants gris, très bien associés
aux combats et aux tranchées. Mais, pour contraster
littéralement avec ces images, Jeunet donne à toutes les autres
une couleur jaune/marron très marquée, parfois même gênante.
La Bretagne (où se déroule une grande partie du film)
n’aurait-elle pas d’assez belles couleurs naturelles pour en
rajouter autant ?

On retiendra donc plus volontiers les séquences dans les
tranchées. Très réalistes, elles changent beaucoup des scènes
de guerre que l’on a l’habitude de voir. Les explosions,
associées à des bruits assourdissants, font littéralement
trembler la salle. Jeunet réussit à montrer l’horreur des
tranchées sans pour autant tomber dans l’effusion de sang et
de cadavres, le film ne présentant que quelques scènes
réellement difficiles.

Ni surprenant ni décevant, ce LONG DIMANCHE DE
FIANCAILLES offre un spectacle réussi, qui devrait sans peine
charmer un public nombreux mais souvent conquis d’avance.

Vanity Fair (11 aprile)

 

Sara Mostaccio

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